La CGT 13 déverse des compteurs à gaz devant la préfecture de région

Un policier blessé par des syndicalistes d’extrême gauche contre la réforme des retraites

Une « action symbolique » de la CGT énergie, aux dires du journal communiste L’Humanité. Des compteurs ont été jetés au sol et une detonnation a retenti. Un gros « pétard » a été lancé, reconnaît le syndicat, alors que le président Macron s’apprêtait à parler à 20h. « Les treize militants CGT ont été embarqués au commissariat de Noailles, » écrit L’Humanité, quotidien national d’extrême gauche révolutionnaire, subventionné par le ministère de la Culture. 

Des agents de GRDF sont venus avec un utilitaire de l’entreprise d’Etat pour jeter de vieux compteurs à gaz devant les portes de la Préfecture de région, explique l’union départementale CGT 13 à France 3 Provence-Alpes. 

La CGT 13 Energie a revendiqué l’action coup de poing menée ce lundi 17 avril vers 14h00 devant la préfecture, place Félix Barret à Marseille, pour protester contre la promulgation de la loi réformant le système des retraites. 

Un policier a reçu des éclats d’un objet explosif, mais n’est que légèrement blessé.

« Plus de peur que de mal, cet attroupement devant la préfecture dans le contexte un peu compliqué qu’on connaît les déflagrations des pétards ont éveillé des soupçons », a réagi Rudy Manna, porte-parole du syndicat Alliance. Selon ce syndicaliste, les policiers ont tenté de bloquer le véhicule dont les plaques d’immatriculation étaient masquées, mais il ne s’est pas arrêté et n’a pu être arrêté dans sa fuite.

13 militants placés en garde à vue

Une équipe de la Bac Centre et des policiers du GSP du secteur centre ont intercepté le camion peu après et interpellé les militants CGT.

« Réaction immédiate et excessive des autorités : treize militants interpellés, » écrit L’Humanité.

Une enquête a été ouverte et les 13 individus interpellés ont été placés en garde à vue, six hommes et sept femmes, selon une source policière.

Lien Info flash (video)

La CGT Energie Provence et l’UD CGT 13 se sont rassemblés devant le Commissariat de Noailles pour leur apporter leur soutien. A 19 heures, douze des 13 militants étaient sortis de garde à vue, indique la CGT. La dernière personne était toujours au commissariat de Noailles.