Un journaliste accuse Yassine Bellatar de séquestration et de et menaces

«T’es la prochaine Mila» , lance l’islamiste Yassine Bellatar à un journaliste de ‘Livre Noir’

Jordan Florentin 

Rédacteur en chef du pôle politique de Livre noir, Jordan Florentin a porté plainte contre le séparatiste islamiste pour séquestration, extorsion et menace de mort, affirmant avoir été détenu une heure à l’issue du spectacle de Bellatar. Une version contestée par l’intéressé, qui a déposé une main courante.

«Il est arrivé quelque chose de très grave à un de mes journalistes hier soir, lors d’un reportage auprès d’une figure bien connue des milieux islamo-gauchistes», alertait samedi soir le rédacteur en chef du medium en ligne Livre Noir, Erik Tegnér. Une heure plus tard, son collaborateur Jordan Florentin, en charge du service politique du nouveau medium de droite, racontait dans une vidéo avoir été «séquestré» une heure durant et fortement menacé par Yassine Bellatar, un ancien conseiller de Macron sur les banlieues. Une scène qui s’est déroulée à l’issue de son spectacle, dans le 18e arrondissement parisien, où le journaliste et un collègue s’étaient rendus en vue d’un «reportage à son sujet». Ils ont tous les deux porté plainte pour «séquestration, extorsion et menace de mort».

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Dans sa version, contestée par Yassine Bellatar, le journaliste raconte le déroulé des faits. Après avoir réalisé devant le théâtre de Dix Heures, boulevard de Clichy, dans le 18e de Paris, quelques «micros-trottoirs et interviews», Jordan Florentin et son collègue ont acheté leurs billets et assisté au «One man show». «Evidemment, sans rien filmer à l’intérieur», tient-il à préciser. Le spectacle fini, l’humoriste aurait bloqué la porte, aidé de son agent de sécurité, pour empêcher les deux membres de Livre Noir de quitter le théâtre. Il aurait demandé de fermer les grilles, et serait resté ainsi une heure avec les journalistes, ainsi qu’une «quinzaine de personnes du public», précise Jordan Florentin au Figaro. «Nous restons une heure, de minuit trente à 1h30 du matin, enfermés dans le théâtre», rapporte le journaliste.

S’en serait suivi des échanges extrêmement violents dans le hall du théâtre, propriété de Gilbert Rozon et de sa société Théatre Juste pour rire: « Il (Bellatar) me pousse par l’épaule en me menaçant verbalement, me demande de retirer la carte SD de mon appareil photo, où il me fait vider l’intégralité des fichiers», raconte le reporter. L’ « humoriste » aurait fait preuve d’une nette agressivité, proférant de nombreuses insultes que le journaliste a consciencieusement «notées» à la sortie du théâtre. « Jordan, tu es le p**** de fils de p*** qui a piégé les mecs d’Aulnay-sous-bois », aurait notamment lancé Bellatar, faisant référence à un reportage (lien) publié quelques jours plus tôt par le medium Livre Noir sur le «Grand Remplacement», réalisé «au cœur des cités chaudes».

«T’es un p**** de suicidaire, t’es recherché par tout le 93», aurait encore lancé l’ancien conseiller banlieues de Macron. «Tu es dans la cage aux lions, tu es dans la jungle». Avant de passer aux menaces : «Tout Aulnay cherche ton prénom, t’es la prochaine Mila ! Le 18e c’est à moi; le lion, c’est moi. Je vais te mordre maintenant, je fais venir l’armée de terre pour toi». Yassine Bellatar aurait également appelé un des jeunes d’Aulnay-sous-Bois. «Je tiens ton journaliste», aurait-il lancé, l’invitant à venir le retrouver.

Au bout d’une heure, les policiers, contactés par l’humoriste, ont accompagné les deux hommes jusqu’à leur taxi, empêchés de récupérer leur carte SD confisquée par l’humoriste.

«Jamais je ne parlerai avec les fachos»

Une version très différente de celle rapportée par l’humoriste lui-même, qui a réagi via son compte Instagram. Dans une «story», celui qui a déjà été mis en examen en 2019 pour harcèlement moral et menaces de mort, raconte que les deux hommes auraient demandé à s’entretenir avec lui à l’issue du spectacle, se faisant passer pour des journalistes de Brut et Kombini. «Devant près de 50 personnes je leur demande de tout effacer. Le public leur demande aussi (…) car ils n’ont rien signé». La police serait arrivée une heure plus tard, «afin de constater l’irrégularité de la manœuvre», et «leur demande d’effacer les photos prises illégalement».

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«C’est très grave ce qui s’est passé», déclare-t-il plus tard face caméra. «Je suis très choqué que des racistes soient venus hier au théâtre pour nous piéger. Évidemment, on va donner une suite judiciaire à tout ça», a-t-il annoncé, avant de faire appel aux rappeurs français pour le défendre. «Ceux qui viennent me serrer la main, soyez des hommes, parce que vous êtes pour la plupart des gros m***eux, vous laissez le FN monter sans bouger votre c**, … On se souviendra de ceux qui n’ont rien dit».

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L’ancien conseiller à l’Élysée invite également les médias Kombini et Brut à se joindre à lui, «car leurs noms ont été utilisés pour tenter de nous approcher». Ce à quoi Erik Tegnèr a rétorqué sur Twitter : «Jordan se contente parfois d’expliquer à ceux qui demandent quels sont nos formats qu’on est un média essentiellement sur les réseaux sociaux, comme Brut ou Konbini. C’est tout. Il assume clairement Livre Noir (et en est fier)». Une explication confirmée au Figaro par l’intéressé. «La bonnette de mon micro est clairement marquée Livre Noir, comment aurais-je pu me faire passer pour quelqu’un d’autre, même si je l’avais voulu ? C’est prendre son propre public pour des idiots».

Lancée en février, la chaîne YouTube aux 150.000 abonnés a très vite généré de grosses audiences par ses entretiens face caméra, avec des personnalités comme Eric Zemmour (plus d’1 million de vues), Marion Maréchal, Charlotte d’Ornellas ou encore Florian Philippot.

Sur Twitter samedi soir, la jeune Mila, connue pour avoir été victime de harcèlement à la suite de propos sur l’islam, a réagi en soutien au média en ligne, en taxant la défense de Yassine Bellatar de «mensonges pas crédibles». L’humoriste fait «exprès de parler de racisme là où il n’y en a pas», a-t-elle tancé.

Croyez-vous que la presse de gauche s’est indignée et mobilisée?

Les auto-tests seront disponibles en pharmacie, c’est promis, dès le 12 avril

Ou à compter du 12 avril…

Après les tests PCR et les tests antigéniques, voici les autotests. Déjà disponibles chez certains de nos voisins européens à l’instar de l’Allemagne ou du Portugal, ces tests antigéniques à réaliser soi-même détectent en 10 à 20 minutes la présence du Covid-19.Les auto-tests de dépistage de la Covid-19 seront disponibles en pharmacie dès le 12 avril, a annoncé ce vendredi le ministre de la Santé.

Dans un entretien au medium en ligne Brut, Olivier Véran a affirmé que les pharmacies pourront vendre des autotests de dépistage « à partir du 12 avril à ceux qui souhaitent en acheter ».

« Pas si simple » à utiliser

« Les autotests seront un complément utile« , aux autres tests réalisés en France, a-t-il avancé.

Les autotests ne seront pas disponibles en grandes surfaces, a précisé le ministre de la Santé. « Il faut qu’un professionnel de santé vende ces tests-là, pour en expliquer le fonctionnement. Ce n’est pas si simple. C’est quand même trois centimètres d’un gros coton-tige qu’il faut mettre dans le nez. Ensuite, il faut manipuler un produit, des gouttes, arriver à avoir une lecture, c’est un produit de santé ».

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La Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert au déploiement de ces autotests, mais elle précise qu’un autotest positif doit faire l’objet, par la suite d’une confirmation par test PCR pour pouvoir le comptabiliser comme cas positif et pour prendre en compte la présence éventuelle d’un variant.

Les pharmaciens font obstacle à leur vente en surfaces

Les autotests de dépistage du Covid-19 seront disponibles en pharmacie dès le 12 avril a annoncé Olivier Véran.

Un « déploiement » chaotique

A la mi-mars, Jérôme Salomon a ouvert la voie à la commercialisation d’autotests en supermarchés mais les pharmaciens s’y sont opposés. Par ailleurs, le remboursement de ces produits vendus en grandes surfaces n’était pas assuré, au moment de l’annonce.

« Ce sera assez facile d’accès. Le principe de l’autotest, c’est justement qu’on puisse l’avoir en famille. Ce sera en supermarchés ou en officines en tout cas, si c’est le plus facile, ça va être très facile à organiser », a raconté Salomon.

La HAS a rendu son avis en faveur des pharmacies contre les supermarchés. En Allemagne, en revanche, Lidl et Aldi proposent déjà dans leurs rayons ces tests à faire soi-même. Ils y sont disponibles en libre service, comme les masques, vendus environ 5 euros l’unité. Les distributeurs français demandaient à leur emboîter le pas. C’est ce que réclamaient Dominique Schelcher, le président de Système U, et Michel-Edouard Leclerc.

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Selon les entreprises qui commercialisent ces tests, leur fiabilité est de 80%, soit le seuil minimum pour qu’un test antigénique soit autorisé en France. « Il faut simplement s’assurer que les bons gestes soient maîtrisés », assure à BFMTV Xavier Guérin, président d’Innova Medical Group Europe, spécialisé dans leur production.

Les pharmacies opposées à la vente en supermachés

Face à la vente en libre service dans les supermarchés, les pharmaciens agitent le chiffon rouge d’une explosion de faux négatifs dûs à une mauvaise réalisation du test…

« Pour nous, l’autotest ne doit pas être vendu dans les grandes surfaces. Car il faut expliquer aux gens comment le faire, jusqu’où il faut enfoncer l’écouvillon. Et surtout, si on est positif, il ne faut pas oublier le tracing”, défend sur notre antenne ce lundi Jocelyne Wittevrongel, pharmacienne dans l’Indre et secrétaire générale du Syndicat des pharmaciens.

Sur franceinfo, Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, abonde: « il faut que ce soit accompagné d’un message d’un professionnel de santé qui explique la limite de ces tests”.

Le « tracing » des cas positifs était dressé en obstacle majeur, car rien ne garantit que quelqu’un qui se teste positif chez lui en informera son employeur, les éventuels cas contacts et l’Assurance maladie. Les Français paient le prix de leur incivisme chronique.

Pour certains tests, le résultat s’affiche pourtant via une application sur smartphone, ce qui pouvait permettre de tracer les cas positifs. La HAS a choisi la facilité en écartant purement et simplement la grande distribution du testing.

Les autotests seront-ils remboursés?

⁷S’agissant des tests antigéniques classiques autorisés depuis le 7 février en pharmacie par le ministère de la Santé, ils sont pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Les pharmaciens facturent 34,49 € à l’Assurance maladie après chaque dépistage, forfait incluant le coût d’achat du test. Infirmiers et médecins doivent se fournir auprès des pharmaciens. 

Concernant les auto-tests, Jérôme Salomon avait indiqué dimanche dernier que « tout s’étudie » en fonction de « la réponse de la Haute autorité de Santé », alors que la France est « le seul pays où les tests sont totalement pris en charge ».

Leur remboursement en pharmacie aurait pu se faire sur le modèle des tests antigéniques et des tests PCR: il aurait suffi de fournir sa carte vitale. Mais un remboursement en supermarchés était peu envisageable: il supposait que les enseignes lisent la carte vitale. En cas de commercialisation dans la grande distribution, ces autotests auraient dû être payants et non remboursés. En Allemagne, ils sont vendus environ cinq euros l’unité.

En France, les autotests vendus en pharmacie ne coûteront que 1€ aux bénéficiaires BIM (les enfants titulaires orphelins de père et de mère et les bénéficiaires d’allocations familiales majorées – octroyées aux ménages qui perçoivent de faibles revenus -, et âgés de moins de 25 ans). Pour les tests réalisés en entreprises, ce sera gratuit.