Un clandestin congolais défigure à vie un co-équipier de basket: pourquoi la juge n’inscrit-elle pas la peine à son casier?

La justice complice de l’agresseur pour que la peine – 6 mois de sursis – ne soit pas un obstacle au renouvellement de son titre de séjour

La justice de France accorde un régime spécial aux ressortissants congolais. Voyez Théo Luhaka, blessé lors de sa tentative pour échapper à son interpellation il y a plus d’un an à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en février 2017: si le président François Hollande s’est rendu à son chevet et si Christiane Taubira s’est fendue d’un tweet, c’est qu’il est le neveu de Thomas Luhaka, ministre des Infrastuctures de la République démocratique du Congo. A cela s’ajoute une autre affaire quand, le mardi 5 juin 2018, Théo Luhaka et cinq de ses proches – dont son frère Mickaël – ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour escroquerie en bande organisée au préjudice d’un organisme public (une association de médiation, Aulnay Events, que préside Mickaël Luhaka, frère aîné de Théo), abus de confiance, blanchiment, faux et usage de faux, et travail dissimulé.

Le Parisien occulte l’empathie de la juge pour l’agresseur

« Moi, on m’a refusé la mesure d’éloignement; lui, non seulement il a du sursis, mais la juge lui a fait une fleur lorsqu’il a demandé que ça ne figure pas à son casier, » s’indigne Mickaël, la victime, père de 2 enfants à Marolles-en-Hurepoix (91).

L’altercation remonte au 23 mars 2023, à l’issue d’un match d’entraînement de basket, précise Le Parisien qui poursuit : « cet homme de 42 ans avait été très violemment frappé par un de ses coéquipiers, pour un motif totalement futile. Nevil B., 24 ans, a été condamné ce mardi, lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) au tribunal judiciaire d’Evry-Courcouronnes, à six mois de prison avec sursis ».

« Une procédure qui étonne la victime et son avocat [et pas que !] au vu de la gravité des faits et de leurs conséquences. Les CRPC sont en règle générale réservées aux délits les moins graves, punis de moins de cinq ans de prison et à condition que l’auteur reconnaisse les faits. Si le cadre est respecté, l’incapacité totale de travail de 21 jours est néanmoins importante et aurait pu justifier d’un passage devant le tribunal correctionnel, regrette Me Pierre-Henri Bovis. « A l’audience, je n’ai vu défiler que des défauts de permis, des conduites avec alcool, mais pas des violences de mon niveau », déplore la victime.

Le prévenu était arrivé au club de Marolles-en-Hurepoix l’année précédente. « On avait remarqué qu’il était nerveux, se souvient la victime. Il avait déjà menacé un coéquipier. » Ce jour-là, l’entraînement touche à sa fin et se conclut par un match. « Il a estimé que j’avais fait une faute sur lui. Notre entraîneur n’a rien sifflé, donc il a commencé à se plaindre. Le match terminé, je l’ai entendu dire que j’étais nul, que je ne savais pas jouer. Je lui ai répondu que lui non plus. Il a voulu se battre. Je lui ai dit que je n’avais plus 20 ans, et que j’ai des enfants. J’ai pris mon sac et je me suis dirigé vers le vestiaire. »

Frappé au sol alors qu’il est inconscient

A peine son sac posé, Nevil B. arrive et le frappe au niveau de la pommette droite. « Ma tête a heurté le casier et j’ai perdu connaissance », raconte la victime. Son adversaire en profite pour le frapper à deux reprises, alors qu’il est au sol, inconscient. Alerté par les bruits, un joueur débarque et s’écrie : « Non, mais ça va pas ! Tu as vu ce que tu as fait ? » « C’est quoi ton problème ? Tu veux que je m’occupe de toi, toi aussi ? » lui répond l’agresseur, avant de s’en aller.

Il lui a depuis été conseillé de s’excuser, reconnaissant « un coup de sang », et a été exclu du club. La victime a dû être opérée sous anesthésie générale, les os de sa pommette ayant été cassés et son orbite enfoncée : « On m’a posé trois plaques. J’ai des cicatrices. J’ai une partie du visage qui a une perte de sensibilité et j’ai un risque de trouble de la vision permanente. Je n’ai pu reprendre la basket qu’à la rentrée, et j’ai changé de club. »

Et, pour Le Parisien (Sébastien Morelli, adjoint au chef d’édition au Parisien Essonne Justice et politique locale), c’est tout ! Pas un mot sur le cadeau de la juge à l’agresseur qui n’inscrit pas à son casier judiciaire la violence de l’agresseur, un permis de tuer accordé à cet étranger.

Trois personnes poursuivies pour « outrage » à Macron et cinq plaintes

« Trou du cul »: le président ou l’homme?

Une privauté réservée
à Eric Dupond-Moretti,

son ministre surpris
pratiquant un … bras d’honneur sur un député non consentant

Mercredi dernier, Macron s’est rendu à Sélestat, chercher du réconfort dans le Bas-Rhin. Habitué des bains de foule, l’exécutif pensait rencontrer enfin admiration et soutien enthousiastes en terres alsaciennes, alors qu’il venait de promulguer le texte reculant l’âge du départ à la retraite. Or, Macron a été hué et chahuté, des images qui ont été largement diffusées en direct sur les chaînes infos et les réseaux, mais les sons souvent « allégés »….

On apprend ce samedi que trois personnes qui ont libéré leur exaspération, proférant des insultes et fait aussi des doigts d’honneur au passage de Macron se pavanant, passeront en jugement à la rentrée, apprend-on finalement, pour “outrage à personne dépositaire de l’autorité publique”.

Ces deux hommes et une femme, jusqu’ici inconnus de la justice, seront jugés dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, ou “plaider-coupable”), a indiqué la procureure de la République à Colmar, Catherine Sorita-Minard.

Une quatrième personne avait été appréhendée et placée en garde à vue pour s’en être vivement prise au président de la République en milieu de semaine. Le dossier de cette personne a depuis été classé sans suite, en raison d’une infraction insuffisamment caractérisée.

L’histrion joue la décontraction, mais la garde rapprochée est vigilante et tendue

La procureure de la République de Colmar a, de surcroît, été saisie de deux plaintes concernant la coupure volontaire d’électricité survenue lors de la visite du chef de l’Etat mercredi dans la commune voisine de Muttersholtz, où se situe l’usine Matis de construction de grands bâtiments en bois, qui emploie près de 200 salariés et que l’Elysée a choisie pour relancer le mandat de Macron dans le chaos de la réforme des retraites. L’Etat a porté plainte pour cette coupure qui a affecté deux communes, a dit samedi la préfecture du Bas-Rhin.

Entreprise publique, Enedis a également confirmé qu’elle a déposé plainte. Cette coupure de courant était due à la visite du chef de l’Etat à l’entreprise Mathis, engagée dans six projets sur les JO de Paris 2024 pour un montant total de 30 millions d’euros. L’usine spécialisée dans la construction en bois s’était retrouvée privée de courant sans pour autant plonger les lieux dans le noir. Cette action a été revendiquée par la CGT. Lien PaSiDupes

Macron se met ainsi à poursuivre tous ses opposants. La gifle à Tain-l’Ermitage ne lui a pas remis les idées en place. Le jeudi 10 juin 2021, le « badaud » qui l’a giflé le 8 juin a été condamné par le tribunal de Valence à 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt. LIEN Facebook

Cette fois, en cas d’amende et en poursuivant les joueurs de casseroles qui ont bravé les arrêtés préfectoraux, Macron pourrait-il récupérer, d’ici la fin de son quinquennat, les 3.000 milliards de dette publique qu’il laisse à nos enfants et à leurs propres enfants ?

Et encore un autre condamné :