France 3 : « Animal qui vit parmi nous », réaction partisane de Cyril Féraud à la réponse d’un candidat

La pensée dominante est réflexe sur le service public

Cyril Féraud, souriant,
mais imprégné de
la pensée dominante
à France Télévisions

Un candidat du jeu télévisé Slam, diffusé ce lundi 3 octobre sur France 3, a eu une réponse surprenante. Le présentateur, Cyril Féraud, en a tiré une conclusion accablante sur une chaîne publique de télévision.

La réponse de Guillaume, un candidat du jeu télévisé Slam, diffusé sur France 3 ce lundi 3 octobre, a stupéfait… Lors de l’épreuve baptisée mots-croisés, il devait trouver un mot contenant huit lettres qui avait pour définition « animal qui vit parmi nous ». Le seul indice était la lettre G placée en 6e position. Après quelques secondes de réflexion, le candidat a tenté : « étranger ». Une réponse qui a jeté un froid. Le présentateur, Cyril Féraud, a affiché sa surprise, sans demander ce qui a inspiré cette réponse.

En revanche, « je sais pour qui vous avez voté à la présidentielle », a asséné Féraud. Un animateur moins lisse qu’il y paraît… Lui aussi à le réflexe qui tue.

Le candidat s’est rapidement rendu compte de sa bourde. Il s’est alors excusé en invoquant la précipitation: c’était « le seul mot » qui lui était venu à l’esprit. 

« Il n’y a aucun problème Guillaume, vous faites ce que vous voulez », a poursuivi, magnanime, l’animateur, soucieux de se désolidariser et de rester sur la ligne maison. La bonne réponse était finalement « mistigri ». Le candidat s’est rapidement rendu compte que sa réponse n’allait pas passer crème : « On ne peut pas le refaire ? Je suis bon pour le zapping », a-t-il déploré. Et Cyril Féraud d’ajouter : « Pendant quinze ans… » Pour tenter de détendre l’atmosphère, l’animateur a ensuite déclaré : « Il n’y a aucun malaise, c’est rigolo. Guillaume, c’est sorti tout seul, ce n’est pas grave. Tout va bien ». Le mal était fait.

L’heure des pros : traité « d’amateur », un secrétaire d’Etat l’appelle en direct

Pascal Praud lui donne un droit de réponse

Que celui qui connaît Clément Beaune se lève…

Tandis que l’arrivée du variant brésilien en France fait craindre une quatrième vague de Covid-19, et un allongement des mesures restrictives, Pascal Praud a de nouveau accusé l’exécutif d’amateurisme, ce 13 avril. Interpellant en particulier Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, l’animateur de « L’heure des pros » s’est demandé pourquoi des vols atterrissent encore en France depuis le Brésil.

Et après avoir pestait : « on est chez les fous dans ce pays », le journaliste a cédé l’antenne en direct au secrétaire d’Etat pour sa défznse.

Il a contacté Pascal Praud par SMS pour ironiser : « Je crois que vous avez eu la gentillesse de parler de moi ce matin« .

Très écouté sur CNewes, le journaliste a apprécié que son interlocuteur ait « de l’esprit et de l’humour ». Et d’ajouter : « C’est toujours agréable. J’aime ça ! J’aime la haute fonction publique lorsqu’elle fait preuve d’humour »… Pascal Praud a alors eu la courtoisie de le contacter par téléphone. Clément Beaune a alors tenté de défendre la position de Macron, expliquant de vive voix pourquoi les frontières avec le Brésil n’étaient pas encore fermées, bien que la dangerosité de ce variant soit connue depuis plusieurs semaines. Peut-on en effet à la fois brandir le nombre de morts de la covid au Brésil pour se flatter de faire moins mal et rester les bras ballants face aux volumes non négligeables de voyageurs circulant librement dans les deux sens ?

Clément Beaune a assuré qu’il est en contact avec ses homologues européens pour mettre en place « une réponse collective » au problème: une responsabilité diluée. Il a jugé : « La suspension des vols est utile si d’autres pays le font. Si vous ne pouvez pas aller de Rio à Paris mais que vous pouvez aller de Rio à Lisbonne, puis de Lisbonne à Paris, ça ne sert à rien ! » Donc, on ne fait rien.

Pour éviter toute méprise, le secrétaire d’Etat a par ailleurs rappelé à Pascal Praud que pour entrer actuellement en France, les passagers doivent toujours pouvoir justifier d’un motif impérieux, ainsi que d’un test PCR négatif. Et de tacler Praud : « on ne peut pas laisser croire qu’aujourd’hui, c’est grand ouvert ! »

Il reste que les autorités ont perdu du temps et que, si les voyageurs sont testés positifs, ils ne sont pas pour autant contraints de s’isoler: aucun contrôle n’est effectué pour que les suspects respectent une quarantaine, fût-ce de dix jours… On comprend qu’ainsi le virus puisse courir.