Agression d’une femme à Nice : son pronostic vital engagé

Le suspect est un Suédois noir qui s’est déclaré Angolais.

« Il a sauté sur sa tête à pieds joints ». Une femme de 53 ans a été sauvagement agressée rue d’Italie, dans l’hypercentre de Nice, dans la nuit de lundi 11 à mardi 12 septembre. Rouée de coups, elle a été laissée pour morte vers 3 heures du matin.

« Sans raison apparente, un individu l’agresse en la faisant tomber au sol. Il lui porte de nombreux coups au niveau de la tête », il la piétine alors qu’elle est au sol. « Les coups auraient cessé au moment où un riverain aurait crié. »

Battue quasiment à mort et hospitalisée, la victime est dans un état critique. Son pronostic vital est toujours engagé.

L’agresseur a été interpellé. C’est un « homme » de 24 ans, né en Suède en 1999, qui était recherché par les autorités suédoises. Il a été placé en garde à vue dans le cadre d’une procédure ouverte pour tentative d’homicide, confiée à la brigade criminelle de la sûreté départementale. « Les premières investigations ne permettent pas pour l’heure, ni d’établir de lien entre le mis en cause et la victime, ni d’envisager le mobile de ce passage à l’acte particulièrement violent. » Des images de vidéo-surveillance ont pourtant permis l’interpellation de l’individu à proximité des faits par la brigade anticriminalité. 

Recherché par les autorités suédoises

Selon le Parquet de Nice, « depuis juillet 2022, il était recherché par les autorités suédoises pour s’être soustrait à des soins psychiatriques sous contrainte« .

A noter que les enquêteurs ont retrouvé le Suédois noir en possession d’un billet de train Paris-Bruxelles, mais ils ignorent pourquoi le barbare était à Nice lors de l’agression. On sait toutefois que la diaspora suèdoise est fan de la Côte d’Azur. Ils seraient 15.000 à disposer d’une résidence principale ou secondaire sur la Côte d’Azur, sur les pas de Greta Garbo, qui aimait venir se baigner à Cap-d’Ail, près de Monaco. Le roi et la reine ont une villa à Sainte-Maxime.

Le mis en cause a été mis en examen pour tentative d’assassinat et placé en détention provisoire.

Yvelines: une jeune femme agressée dans le RER A

Le « mâle blanc » est culpabilisé par défaut d’identification publique

Des jeunes ont agressé une femme de 19 ans qui a été passée à tabac – à coups de pieds au sol – à huit sur le réseau de la RATP au niveau de Maisons-Laffitte (Yvelines) samedi 2 janvier, avant de prendre la fuite.

Elle s’est fait voler son téléphone portable par cette bande de huit jeunes âgés de 15 à 18 ans – sept garçons et une fille – qui ont été interpellés et placés en garde à vue, avant d’être probablement relâchés, pour certains qui sont mineurs de 16 ans, ou pour tous sauf un, comme les 2.500 teufeurs libertaires de la fête sauvage de trois jours à Lieuron, Ille-et-Vilaine.

Sept adolescents et une adolescente, âgés de 15 à 18 ans, ont été placés en garde à vue par les policiers de Sartrouville samedi 2 janvier. Comme le rapporte Le Parisien, ils « auraient » dérobé le portable de la jeune femme de 19 ans dans le RER A: tout juste si les déclarations de la victime ne sont pas mises en doute par ce conditionnel.

Analyser les agressions similaires

La victime aurait été traînée au sol et aurait reçu plusieurs coups de pied avant de voir ses agresseurs sortir du RER: une mythomane ? Grâce à la géolocalisation de son portable, les forces de l’ordre ont pu rapidement retrouver les « suspects », dans une des rues adjacentes à la gare.

Des délinquants connus des services de police. Six habitent en Seine-Saint-Denis, dans les communes de Stains (PCF, Azzédine Taïbi), Le Blanc-Mesnil (LR, depuis 2014) et Saint-Denis (PS, depuis 2014, après le PCF depuis la Libération), un dans l’Oise (Montataire, PCF) et le dernier est originaire de Charleroi, en Belgique, foyer du djihadisme en Europe.

Les jeunes du quartier des Martinets, à Montataire (Oise) n’ont pas dérogé à la coutume locale du « feu de joie » le jour de l’An, malgré le couvre-feu.

Jeudi 31 décembre au soir, de nombreuses forces de l’ordre avaient pris position dans le quartier pour empêcher que ce feu, habituellement toléré, ne soit allumé. Les riverains dénombraient ainsi plusieurs dizaines de policiers et CRS chargés de faire respecter le couvre-feu.

C’était sans compter sur la « détermination » des jeunes du quartier qui ont fait diversion à l’aide de pétards et mortiers d’artifices – malgré l’interdiction préfectorale – avant que l’un d’eux ne mette le feu au tas de bois en y jetant un cocktail molotov, selon un témoin.

Des échauffourées, insultes à agents et courses poursuites à pied entre jeunes et forces de l’ordre s’en sont suivies. Les sapeurs-pompiers ont également été appelés pour une personne brûlée.

« On est maintenant en train de voir si cette bande a pu commettre d’autres faits similaires en épluchant les agressions qui ont eu lieu dans le même secteur », a expliqué une « source proche du dossier ». Soupçonnés de vol avec violence, les huit suspects devraient prochainement être déférés devant le Parquet.