L’arrière-grand-père algérien que Bardella pourrait donner en exemple d’assimilation

Jordan Bardella, le président du Rassemblement national (RN), a un arrière-grand-père d’origine algérienne, Mohand Séghir Mada (né le 12 novembre 1903 à Ait Rizine, 06028, Béjaïa, Algérie, et décédé à l’âge de 70 ans, le 20 février 1974, à Villiers-Saint-Denis, 02818, Aisne, Picardie), qui a quitté l’Algérie pour travailler en France comme manoeuvre dans les années 1930. Cependant, la famille de Jordan Bardella et son parti ne mêlent pas vie publique et vie privée. Ils pourraient pourtant s’en prévaloir pour expliquer qu’ils ne sont pas racistes comme certains persistent à les en accuser. Son aïeul kabyle épousa une chrétienne. L’une de leurs petites filles tomba amoureuse d’un Italien, Guerino Italo Bardella, qui ont un garçon qu’ils ont appelé Olivier, le père de Jordan Bardella né en 1995..

Résolument tourné vers l’avenir, Jordan Bardella n’a jamais évoqué publiquement cet arrière-grand-père algérien, préférant se focaliser sur ses origines récentes,  italiennes, pour évoquer les racines judéo-chrétiennes et gréco-romaines, lorsqu’il aborde les questions d’identité et d’origine dans son discours politique.

Des recherches généalogiques et des enquêtes journalistiques ont révéle la pudeur de Jordan Bardella à l’égard de cet ancêtre dont il n’a pas à rougir, puisque 1930 succédait à des années de famine et que les esprits algériens n’étaient pas encore retournés par la propagande nationaliste.

Les binationaux aux postes sensibles de la haute foncion publique posent problème

« Tamara c’est oui, Rachida c’est non »

Alors que le Rassemblement national souhaite empêcher les bi-nationaux d’occuper des « emplois extrêmement sensibles », le chef de l’alliance présidentielle a attaqué son opposant sur le sujet de Tamara Volokhova« conseillère au groupe ID (Identité et Démocratie) au Parlement européen, qui vous représente à la commission des Affaires étrangères sur les questions de sécurité et de défense ». « Il se trouve qu’elle est franco-russe, qu’elle assiste à des réunions à huis clos avec des informations confidentielles sur la guerre en Ukraine », a affirmé Gabriel Attal.

« La réalité, c’est que votre proposition ne concerne pas du tout des franco-russes sur des postes importants, c’est un moyen d’envoyer un message en vous disant que ça vous fera gagner des voix », a accusé le Premier ministre, estimant que « 3,5 millions de Français binationaux se sont sentis injuriés et humiliés ».

« Le message que vous faites passer, c’est que quand on est binational, on est demi-national, on serait en fait pas des vrais Français et on ne serait pas digne de confiance pour occuper des postes à responsabilité« , a polémiqué Gabriel Attal. « Tamara c’est oui, Rachida c’est non », a-t-il aussi dit.

Jordan Bardella a, quant à lui, reproché à Gabriel Attal de jeter en pâture une de ses conseillères, qui fut aussi candidate aux législatives dans le Bas-Rhin en 2022 sous l’étiquette RN. Le président du Rassemblement national a de nouveau évoqué sa proposition sur les binationaux, évoquant la nécessité de « se protéger d’un certain nombre d’ingérences ».

se protéger d’un certain nombre d’ingérences ».

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