Le Syndicat de la Magistrature fait de la résistance politique contre le RN

Au secours, rev’là les juges rouges !

Comme le Hamas,
ce syndicat de « juges rouges »
fait de la résistance,
visage masqué et poing levé

Les juges d’extrême gauche appellent à la résistance. Dans un communiqué du 11 juin, le Syndicat de la magistrature proclame qu’il prendra part au «mouvement collectif d’union et de résistance» et invite «l’ensemble des magistrats à se mobiliser contre l’accession au pouvoir de l’extrême droite». Qui pourrait s’en étonner ? Depuis 1968, le Syndicat de la magistrature s’est affirmé non pas seulement comme un syndicat mais bien comme un parti politique, c’est-à-dire un mouvement collectif qui veut changer la société, sans consulter ni dialoguer avec le peuple. Son programme, c’est une société sans prison, sans frontières, sans capitalisme, un programme plus proche de la France insoumise que du parti socialiste.

Ce syndicat marxiste qui agrège les magistrats de l’extrême gauche révolutionnaire, anti-républicaine, communautariste, décoloniale, wokiste,  pro-palestinienne, etc. brutalise le débat. Il avait appelé à voter contre Nicolas Sarkozy lors des élections présidentielles de 2007 et de 2012. En mai 2012, à la suite de ce que Le Parisien qualifia d’« attaque au vitriol » contre le président sortant, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors porte-parole du candidat, jugea que cet appel étt un « acte partisan inadmissible ».

L’avocat Hervé Lehman dénonce la politisation de ce syndicat et estime qu’il est pour beaucoup dans la montée du RN.

Le premier problème posé par ce parti politique au sein de la magistrature réside dans la qualité essentielle que l’on attend d’un magistrat : son impartialité. L’indépendance, c’est important, et les juges l’ont acquise, mais l’impartialité l’est tout autant. Le droit au jugement par un tribunal impartial est un des premiers droits proclamés par la Convention européenne des droits de l’homme, par ailleurs si chérie par le Syndicat de la magistrature au nom de l’État de droit. Être jugé par un militant politique, est-ce vraiment une garantie d’impartialité ? Le mythe défendu par les membres du syndicat est que lorsqu’ils revêtent leur robe de juge, ils laissent leur carte syndicale au vestiaire. Qui peut le croire ? De nombreux jugements et arrêts montrent au contraire que l’hostilité à la prison, sauf pour les délinquants financiers, et le préjugé favorable à l’égard de l’immigration sont bien présents dans les délibérés. Ce serait d’ailleurs faire injure à ces hommes et ces femmes que d’imaginer qu’ils abdiquent leurs convictions sincères et profondes lorsqu’ils portent la robe.

Ce que le peuple français veut très majoritairement et de manière constante, c’est moins d’immigration et plus de sécurité.Hervé Lehman

La justice est rendue au nom du peuple français. Au nom du peuple français… (Stock, 1974) est d’ailleurs le titre du premier livre publié dans les années 1970 par le Syndicat de la magistrature. Ce que le peuple français veut très majoritairement et de manière constante, c’est moins d’immigration et plus de sécurité. Le Syndicat de la magistrature entre en résistance contre le peuple français.

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