Glucksmann marque sa différence dans l’union de la gauche aux législatives anticipées

Les non-dits et les courbettes inquiètent

Glucksmann se dispute les manettes avec Mélenchon: l’union de la gauche n’est
ni faite, ni à faire
à faire

Il était resté dans l’expectative pendant quelques jours. Invité de France Inter ce vendredi 14 juin, Raphaël Glucksmann, arrivé en tête des listes de gauche aux élections européennes, s’est clairement prononcé en faveur du Nouveau Front Populaire, qui rassemble entre autres LFI, PS, Les Ecologistes et PCF…

« La seule chose qui importe pour moi, c’est que le RN ne gagne pas et ne gouverne pas. C’est ça qui m’importe, la seule manière de faire c’est qu’il y ait une union de la gauche, c’est notre responsabilité historique. C’est ça qui m’a guidé ces derniers jours », a-t-il assuré après avoir dénoncé le geste de dépit de Macron qui a prononcé la dissolution de l’Assemblée, un « homme qui a tout cassé ».

Des tractations qui ont conduit à un programme commun, annoncé dans la soirée ce jeudi, Raphaël Glucksmann évoque « un rapport de force idéologique ».

« Ça ne pouvait pas se faire sans clarification de certaines lignes jours (…) Ça a été dur, mais ce que nous avons obtenu c’est un engagement très clair sur le soutien à l’Ukraine (…), sur le soutien à la construction européenne, que les attaques du 7 octobre soient qualifiées de clairement terroristes », assure-t-il encore. Soit deux engagements (sur trois) que les Français ne prioritisent nullement: leurs préoccupations sont le pouvoir d’achat ou la sécurité, mais Glucksmann s’adresse aux Ukrainiens et aux Palestiniens ou à ses alliés du Front national, et non pas à ses concitoyens.

Le PS rejette l’hégémonisme de LFI et Mélenchon

Quant à l’incarnation de ce nouveau Front Populaire, Raphaël Glucksmann estime que « à la fin, ça ne sera pas Jean-Luc Mélenchon, il faut quelqu’un qui fasse consensus ».

Il a enfin parlé. Pour dire que le consensus ne se fait pas sur leur tête de gondole à Matignon. Le nouveau Front populaire est divisé sur l’incarnation de leur programme. Ajouté aux tensions attendues au Palais Bourbon, un futur gouvernement de gauche serait impuissant.

Comment faire confiance à LFI qui soutient les terroristes islamistes palestiniens, auteurs du massacre barbare de civils juifs le 7 ocobre 2023, et qui vient aujourd’hui raconter aux Français juifs qu’il n’a plus de haine contre eux, parce qu’ils sont électeurs le 30 juin et le 7 juillet prochains:

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Antisémites de nouveau le 8 juillet ou non?