La France, « pays de racistes dégénérés »: la gauche se reconnaît-elle?

Deux organisations déposent plainte

Depuis quelques jours, la journaliste franco-marocaine, née à Romorantin, du site de gauche Arrêt sur images, Nassira El Moaddem, récidive dans l’insulte de la France sans que la gauche se sente salie. Le 30 avril, cette ex-journaliste à i-Télé, à Canal+ (époque), au Journal de 20 heures de… France 2, ainsi que sur France Inter (!), directrice et rédactrice en chef du Bondy Blog (avec lequel Yahoo France passa un accord, comme actuellement le Huffington Post), a réagi, sur son compte X, à un article de RMC Sport. Exerçant la police des moeurs musulmanes en république laïque, elle rappelle avec force l’interdiction de l’usage de certaines articles de l’équipement sportif des footballeurs, entre autres les collants, portés par certains joueurs pour des questions religieuses, puisque l’islam impose des tenues amples, longues et opaques. Allah a prescrit la pudeur aussi bien aux hommes qu’aux femmes et Nassira El Moaddem rend la justice d’Allah, insultant quiconque en France ne vit pas comme dans les pays musulmans. Signes séparatistes tolérés à l’entraînement, collants et casques des hommes sont proscrits dans les matches publics, au motif que se recouvrir le nombril et les genoux est un signe distinctif d’appartenance religieuse qui impose la dissimulation de l’ « awra », zone intime du nombril jusque sous les genoux, un précepte entrant en opposition avec le principe de laïcité.

Dans d’autres sports (muscu, etc), ne nous y trompons pas, l’équivalent est le sarrouel, pantalon avec entrejambe bas… Or, la mode occidentale tombe pourtant dans le panneau islamique en proposant, après une période de vêtements  »skinny’, des vêtements… flous, amples, bouffants !

Une « tenue unique » qui pourrait trouver grâce dans nos établissements scolaires, où les pantalons amples de jogging ont déjà la faveur d’une certaine population

Dans un tweet agressif et insultant, la journaliste, une ex du Bondy blog, s’indignait de ce rappel au respect de l’article 1er de la loi de 1905 : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public ». 

Entrepreneure, essayiste, directrice de l’école française supérieure de conseil en image (EFSCI), et consultante en développement personnel et professionnel, Sabrina Medjebeur dénonce les comportement inapprlpriés – et tombant sous le coup de la loi – dans cette 3e génération abreuvée de haine vengeresse et aux cerveaux lavés par l’école, factrice de désintégration, et par la gauche wokiste, décoloniale, pro-palestinienne et antisémite: «Ces gens-là ne se sentent pas français ».

La journaliste du service public place la charia au-dessus des lois de la République

« Pays de racistes dégénérés […] », a-t-elle tweeté, sans réussir à humilier la gauche. En revanche, l’insulte prononcée par cette binationale n’est pas passée inaperçue puisqu’elle comptabilise plus de 3.500  ‘likes’ venus de la population musulmane, voire LFIste.

C’est pourquoi deux associations, l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne) et Avocats sans frontières, ont déposé plainte contre la journaliste pour injure raciale, comme le confirme maître Gilles-William Goldnadel.

Deux poids deux mesures et condamnations à géométrie variable

L’avocat, président de l’association Avocats sans frontières, explique le sens de cette démarche : « Je ne veux pas faire de procès d’intention, mais je suis certain que SOS Racisme ne déposera pas de plainte pour cette injure faite à l’ensemble des Français. Alors, c’est nous qui le faisons. » Il rappelle un principe trop souvent oublié : « Les Français n’échappent pas à la règle, on ne peut pas insulter un peuple, aucun peuple ! »

Car la réalité est là : Nassira El Moaddem « se permet de tenir des propos que personne ne se permettrait de tenir vis-à-vis d’un autre peuple », analyse Me Goldnadel. L’inverse serait inconcevable : « Mon imagination est impuissante à concevoir la réaction d’un procureur algérien si, par une hypothèse extraordinaire, un Français disait de l’Algérie que c’était un peuple d’arriérés. »

La gauche impassible après des propos insupportables

En effet, la droite a été prompte à pointer du doigt ces propos révoltants. Le député de l’Yonne du Rassemblement national Julien Odoul s’est indigné de ce tweet sur le plateau de Jean-Marc Morandini : « Si elle n’est pas contente, elle se casse ! » De même, Alice Cordier, directrice du collectif identitaire et féministe Némésis, a mis en place une cagnotte afin de financer un billet d’avion (aller sans retour) pour Nassira El Moaddem ! Cyril Hanouna, classé à droite du seul fait qu’il travaille pour Vincent Bolloré, a invité cette dernière, qui a farouchement décliné : « Vous faites partie du problème en participant activement à la banalisation des discours de l’extrême droite raciste, islamophobe et attentatoire aux libertés. » 

La position de l’animateur est claire : lui aime la France, qui lui a tout donné.

Si la droite réagit, la gauche aussi. Sandrine Rousseau, députée EELV, Rima Hassan, candidate de la liste européenne LFI, Adèle Van Reeth, directrice de France Inter et épouse d’un membre actif de la campagne de Nicolas Sarkozy. : ils sont nombreux à faire de ce combat leur cheval de bataille…

Spécialistes de l’inversion des valeurs, leur ficelle est grosse : tous dénoncent les attaques racistes dont serait victime Nassira El Moaddem du fait de… l’extrême droite, alors même que « l’extrême droite » en question fustige le racisme anti-Blanc dont elle a fait preuve dans son tweet violent et knsultant. Indignation à géométrie variable, donc : affirmer que les Français sont dégénérés n’est pas une insulte raciste, juste xénophobe ; en revanche, suggérer à une femme qui n’aime pas la France de quitter le territoire serait une abomination, et non une mise en cohérence des propos et des actes. Le service public de France Inter, medium pour lequel la journaliste a travaillé à plusieurs reprises, ajoute même l’hypocrisie. La chaîne décoloniale et propalestinienne a réagi avec embarras, modifiant deux ou trois fois son communiqué pour la soutenir sans en avoir l’air tout en la lâchant un peu…

Le quotidien Libération dénonce le harcèlement dont serait victime Nassira El Moaddem. « On a les héros que l’on mérite. Les leurs, à gauche, ce sont Guillaume Meurice, Rima Hassan, Mehdi Meklat, Mathilde Panot… », souligne maître Goldnadel, qui conclut avec ironie : ils rendent hommage « aux héros de la liberté sacrifiés sur l’autel de la haine de l’extrême droite ».

La patronne de Radio France assure la séparatiste de son soutien

Intox de Mediapart

Si France Inter est traversée d’un malaise inattendu, sa directrice supporte parfaitement l’opprobre. Avec zèle. Nassira El Moaddem n’est pourtant « ni journaliste sur France Inter, ni salariée de Radio France. Elle a ponctuellement collaboré à deux séries d’été pour France Inter en 2021 et 2022. Dès lors, ses propos communiqués via son compte Twitter ne peuvent en aucun cas nous engager », a répondu lâchement la direction de France Inter dans un communiqué« Je l’ai dit de vive voix ce matin à Nassira El Moaddem et je le redis ici : les attaques racistes qu’elle subit sont inacceptables. Elle a tout mon soutien », a souligné, sur le réseau social X., Adèle Van Reeth, la directrice de la radio (nommée en 2022 par Sibyle Veil) et compagne de Raphaël Enthoven, classé « imposteur de la philo » médiatique.

« ‘Touche pas à mon poste’, Hanouna, CNews et toute la sphère d’extrême droite Bolloré savent que je ne travaille plus pour Radio France. La vérité n’est pas leur problème. Leur objectif, faire un strike : harceler une Arabe et s’en prendre au service public de l’information », a encore bavé Nassira El Moaddem sur X.

Plusieurs sociétés de journalistes, de nombreux médias, des personnalités publiques et des associations ont apporté leur soutien à la journaliste. « Toute la rédaction se joint à son rédacteur en chef, Paul Aveline, pour dénoncer le harcèlement raciste que subit notre collègue de la part de l’extrême droite, relayée par les médias Bolloré », souligne Arrêt sur Images

Des élus de gauche « racistes anti-blanc et dégénérés » dont Sandrine Rousseau (EELV), Olivier Faure (PS), François Ruffin (LFI), Karima Delli (EELV) ou Laurence Rossignol (PS) ont également apporté leur soutien à la journaliste, assure France info.

Et le couturier Yves Saint-Laurent fait du business:

Laissez un commentaire (il sera "modéré)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.