La ministre Sabrina Agresti-Roubache, pointée pour sa déclaration d’intérêts

Cette proche des Macron est-elle aussi trouble qu’une autre, Michèle Marchand de Bestimage ?

Sabrina Agresti-Roubache

La déclaration de revenus de la secrétaire d’Etat chargée de la Ville depuis juillet 2023, fait apparaître une variation de 91.000 euros cette année. Cette députée Renaissance issue de l’immigration algérienne est pointée aussi pour avoir domicilié une société chez un ancien élu corse condamné avec des figures de la « Brise de mer, » gang corse actif depuis la fin des années 1970 qui doit son nom à celui d’un bar du vieux port de Bastia.

L’hebdomadaire Marianne a relevé une différence de 91.000 euros dans les déclarations de revenus faits auprès de l’HATVP (Haute autorité pour la transparence de la vie publique) de Sabrina Agresti-Roubache, 47 ans, entre son élection de députée de Marseille et sa nomination à la Ville en juillet dernier.

Comportement troublant

Une variation importante de revenus dont se défend la ministre notamment en charge du « plan Marseille en grand » et membre, depuis 2022, du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Il s’agirait d’un « oubli de déclaration de droits d’auteur perçus, mais déclarés en 2022 », et « un sursis d’imposition de plus-value » relatif à ses activités de productrice de films (société Seconde Vague Productions).

Brigitte Macron et la sous-ministre par protection
Michèle Marchand, en blanc

Un cousin de son mari

Aussi, l’hebdomadaire pointe le fait que Gurkin Invest films Corse, une de ses sociétés de production, liquidée en 2020, avait été domiciliée chez Jean Casta, ancien maire de Pietralba, village de Haute-Corse, et « porteur de valises, » selon Le Parisien. Une domiciliation opportuniste, se défend Sabrina Roubache, Jean Casta étant le cousin de son mari Jean-Philippe Agresti, ancien doyen de la faculté de droit et de science politique de l’université d’Aix-Marseille et actuel recteur de l’académie de Corse, depuis le 15 décembre 2021.

Jean Casta a été condamné en 2013 à deux ans d’emprisonnement dont un avec sursis avec d’autres prévenus dans l’affaire dite du « Cercle Wagram », un cercle de jeux parisien en lien avec le milieu de la nuit et l’organisation mafieuse corse de la Brise de mer.

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