Un acte de haine dans les quartiers nord
La victime se rendait à la synagogue samedi matin à 7 heures pour la prière du shabbat, coiffé d’une kippa. Le jeune homme a dénoncé des propos clairement antisémites : “Je vais te massacrer, mets-toi à genou sale juif. Sale race, je vais te tuer !”
Cet étudiant raconte au Figaro que deux hommes en voiture ont fait mine de lui foncer dessus et que le passager lui a dérobé sa montre et deux bracelets.
« Une enquête est en cours pour identifier les auteurs de ces faits de violences aggravées avec arme sur une victime à raison de l’appartenance à une religion et extorsion de fonds et valeurs aggravée à raison de l’appartenance de la victime à une religion”, a précisé la procureure de la République, Dominique Laurens.
« Dire +il y a quelqu’un qui a été menacé parce qu’il portait la kippa, donc il faut ne plus la porter+, c’est une erreur. Je dis n’ayez pas peur », avait déclaré Ch. Estrosi, maire de Nice, au « Grand rendez-vous » Europe 1/Le Monde/iTélé, après l’agression d’un enseignant juif à Marseille en janvier 2016. « N’accordez pas une victoire aux terroristes et aux barbares de Daech qui sont en train de faire la fête chez eux parce que vous avez décidé de ne plus porter votre kippa », avait-il ajouté à l’adresse des Juifs.
La présidente du département Martine Vassal comme le maire de Marseille Benoît Payan ont condamné cette agression. Le Conseil représentatif des institutions juives (CRIF) de Marseille Provence a annoncé qu’il se porte partie civile au côté de la victime.