Un émeutier, condamné pour le pillage d’un opticien, expulsé de son logement social

Quand un préfet accomplit sa mission, l’Etat inspire le respect

Le magasin Carrefour Contact de la place de la Nation, à Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), et
le local d’un opticien voisin,
avaient été pillés
dans la nuit du 29 au 30 juin 2023

Ce qui est étonnant, c’est la publication de l’exécution, comme d’un exploit, d’une décision de justice. La préfecture du Val-d’Oise annonce qu’elle a fait procéder à l’expulsion locative d’un jeune qui avait notamment pillé un magasin d’optique à Deuil-la-Barre dans la nuit du 29 au 30 juin. L’ensemble des occupants de l’appartement a dû quitter les lieux ce mercredi 23 août.

Il avait été condamné à douze mois d’emprisonnement pour avoir participé aux émeutes de la fin juin à Deuil-la-Barre, ville résidentielle UDI, en bordure de la forêt de Montmorency.

L’individu est ainsi privé de son logement social. La préfecture du Val-d’Oise a en effet procédé à l’expulsion locative d’un de ces jeunes qui a « participé aux violences urbaines de juin dernier ». La mesure concerne non seulement le condamné, mais également « l’ensemble des occupants du logement social où il résidait ».

Le pillard avait été jugé en comparution immédiate le 4 juillet à Pontoise, pour un pillage collectif de plusieurs commerces.

« Explusion locative de l’ensemble des occupants »

La presse ne facilite ni le respect de la loi, ni la tâche de la police : « sous la menace« 
(orthographe de journaliste
dans son jus)

« Ce jour, après avoir délivré le concours de la force publique, » la préfecture du Val-d’Oise « a fait procéder à l’expulsion locative de l’ensemble des occupants du logement social où il résidait, » a-t-elle indiqué sur le réseau social X, anciennement Twitter.

Sur les photos qui accompagnent la publication préfectorale, flanquée du hashtag #DroitsEtDevoirs, on peut voir des personnes, aux visages floutés, assembler des cartons puis sortir matelas et table à repasser d’un immeuble, le tout sous le regard d’agents des polices nationale et municipale.

Ni la commune, ni le nombre d’occupants de l’appartement concerné n’est précisé par la préfecture. Ni l’identité, ni l’origine…

Interpellé « après avoir pillé le magasin d’opticien »

L’homme expulsé du logement social mercredi avait été interpellé le 30 juin « après avoir pillé le magasin d’un opticien à Deuil-la-Barre », précise la préfecture. Cet émeutier avait été placé en détention provisoire, puis condamné « à 12 mois d’emprisonnement », rapporte-t-elle.

Plusieurs nuits de violences, d’incendies de voitures, de saccages de bâtiments publics et de pillages de commerces à travers la France avaient suivi la mort de Nahel, 17 ans, tué le 27 juin par un policier déséquilibré par le démarrage en trombe du chauffard lors d’un refus d’obtempérer à un contrôle routier pour conduite dangereuse, sans permis, d’une puissante Mercédès à Nanterre (Hauts-de-Seine).

Un cas exceptionnel ?

Quand la FCPE, proche de la NUPES, fait obstacle

La presse fait le choix de l’insoumission
contre l’état de droit

« C’est un contrôle d’identité d’un père de famille en situation irrégulière qui est venu compliquer l’avenir de deux enfants scolarisés à Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), » incrimine la Gazette du Val-d’Oise, détenue par le groupe Publihebdos, propriété du groupe Sipa – Ouest France, dont la société mère est l' »Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste« , un montage financier et une philosophie vertueuse de type intox, desquels le PNF détourne le regard.

« J’ai été arrêté à Enghien en raison d’un feu stop qui ne fonctionnait pas sur mon véhicule. Au moment de contrôler mon identité, la police a constaté que mon visa d’un an était expiré », raconte le père de famille de 48 ans, qui s’est vu notifier une assignation à résidence.

L’Algérie déteste la France,
mais lui adresse ses malades :
l’un des enfants est suivi par l’hôpital Robert-Debré à Paris et suit un traitement. « Depuis qu’il est pris en charge, son état s’améliore. Son niveau de santé est stabilisé », assure Samira Akrour, parent d’élève, qui soutient la famille.

Il a fait appel à un avocat (ou un avocat militant s’était porté à son secours), pour contester la décision. 48 heures après, une audience du tribunal administratif a levé l’assignation à résidence, mais a maintenu l’obligation de quitter le territoire français (Oqtf), notifiée par la préfecture du Val-d’Oise.

La famille de clandestins algériens est soutenue par l’opposition à la maire. On y retrouve l’infirmière algérienne Samira Akrour, candidate sur la liste Thierry Mérel (PS), conseiller municipal d’opposition et tête de liste aux municipales à Deuil-a-Barre. 

Au Blanc-Mesnil, Karima Khatim, élue LFI d’opposition active les rancoeurs :

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