Transphobie: « Le Monde » obligé de s’excuser pour un dessin

Le dessinateur Xavier Gorce n’a pas droit au second degré

 » LGBT+ est Charlie « 

Les pisse-froid font un malheur  contre le dessinateur aux célèbres pingouins: trop vulgaire? Le dessin est-il indécent et le texte grossier? Le prophète en a probablement vu d’autres, comme le pape ou les rabbins, en butte aux agressions hebdomadaires de laïcards intolérants (pléonasme?) alors qu’est-ce qui justifie donc l’emballement du milieu LGBT+. Est-il provocant et diffamant comme un dessin de Charlie hebdo?

Dessinateur au Monde, Xavier Gorce n’est pas connu pour être graveleux mais l’actualité a relancé la susceptibilité exacerbée du milieu lesbien, gay, bisexuel, transgenre ou gender fluid (non binaire) qui reproche à notre société d’être différente: trop hétéro-normée.

Alors que la gauche radicale s’en prend au projet de loi Sécurité globale qui vise à protéger les protecteurs de l’ordre public, les anti-flic, gauchistes et journalistes, accusant de porter atteinte à la liberté d’expression. Une lecture tendancieuse du texte a déclenché cinq manifestations du samedi. Or, les éléments de cette gauche qui rend la société libérale responsable de son mal être sexuel a créé une vive polémique mardi 19 janvier, après la publication d’une œuvre évoquant l’actualité, l’affaire de la pédophilie incestueuse d’un intouchable du milieu bobo-intello, le politologue Olivier Duhamel, autocrate domestique respecté et bardé d’honneurs, mais tyran familial et surtout libertaire soixante-huitard, promoteur de la libération sexuelle sans exclusive bourgeoise des enfants du cercle familial élargi des Duhamel et Kouchner. Qui dit tabou dit omerta. Quel est le lien entre inceste et transgenre? Sans doute tout ce qui est sexuel leur est-il cruel. Toujours est-il que le journal Le Monde a dû présenter ses excuses. Des regrets n’auraient pas suffi.

L’objet du scandale?

La polémique est encore vive sur les réseaux sociaux, en particulier sur Twitter. Ce mardi 19 janvier, dans une newsletter du journal Le Monde, le dessinateur Xavier Gorce, connu pour son ton polémique, a fait de la dérision sur l’inceste. Sur la caricature, un pingouin demande à un autre : « Si j’ai été abusée par le demi-frère adoptif de la compagne de mon père transgenre devenu ma mère, est-ce un inceste ? »

En quelques minutes, les réactions se sont multipliées sur Twitter, et de nombreux internautes ont dénoncé un dessin transphobe, ainsi qu’une insulte aux personnes victimes d’inceste. Le collectif féministe « NousToutes » a notamment réagi en ces termes : « Ce dessin est une insulte à toutes les victimes d’inceste. Ce dessin est transphobe. Ce dessin est à vomir. »

Le Monde publie ses excuses

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Vers 15 heures, la rédaction du Monde, sous la plume de sa toute nouvelle directrice de la rédaction Caroline Monnot, a dû publier une lettre d’excuse. « Le Monde a fait paraître mardi 19 janvier, dans la newsletter « Le Brief du monde », un dessin signé Xavier Gorce qui n’aurait pas dû être publié. Ce dessin peut en effet être lu comme une relativisation de la gravité des faits d’inceste, en des termes déplacés vis-à-vis des victimes et des personnes transgenres. Le Monde tient à s’excuser de cette erreur auprès des lectrices et lecteurs qui ont pu en être choqués ».

Dans la foulée, le caricaturiste a répondu aux critiques dans un tweet : « J’attends que ça se calme dans la classe et je donnerai quelques clés aux cancres pour comprendre le sens du dessin. S’ils peuvent comprendre quelque chose. Et si j’en ai l’énergie. En attendant, continuez à vous défouler, ça soulage ».

On ne vient pas ch*er dans les bottes de Xavier Gorce :

Mais ça ne passera pas par les LGBT+

Est-ce un effet des nominations massives de femmes à des postes qui dépassent leurs compétences ? En 2013, le PDG de France Télévisions, Rémy Pfimlin avait déconstruit le travail de Patrick de Carolis en décidant de supprimer les directions de chaînes et de mettre en place un nouvel organigramme, avec à sa tête un « Conseil de présidence » composé de quatre membres (Martin Ajdari, Patrice Papet, Thierry Thuillier et Bruno Patino). Une fin de non-recevoir à la demande du gouvernement de nommer à son côté un numéro deux, dans la continuité du poste de directeur général de France Télévisions qu’occupait Patrice Duhamel à l’époque de P. de Carolis. Le groupe féministe La Barbe (groupe d’action féministe constitué autour d’une militante d’Act Up et de militantes soutenant Ségolène Royal en 2007 et, en mai 2011, une dizaine de jours après le début de l’affaire Dominique Strauss-Kahn, le groupe d’action initie avec Osez le féminisme ! – des militantes issues notamment du Mouvement français pour le planning familial, du Parti socialiste, d’EELV, du Front de gauche et de l’UNEF, et opposées aux arrêtés anti-burkinis – une pétition publiée dans Le Monde, où elles dénoncent « le déferlement quotidien de propos misogynes tenus par des personnalités publiques ». La pétition de ces proches du Mouvement #MeToo est notamment signée par Audrey Pulvar, Clémentine Autain, Florence Montreynaud, Annick Coupé, Annie Ernaux et Florence Foresti) avait « félicité » Rémy Pflimlin pour un organigramme qui atteint la perfection en ne comptant pas de femmes.

Par la loi du 5 mars 2009 prenant effet le 4 janvier 2010, le groupe France Télévisions devint une société nationale de programme commune à toutes ses chaînes (France 2, France 3, France 4, France 5, France Info et le réseau La Première, principalement), France 3 étant depuis directement éditée par France Télévisions. Or, depuis le 22 août 2015, la présidente de France Télévisions, nommée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), est Delphine Ernotte qui, après la socialiste Laurence Rossignol (Droits des Femmes), militante féministe, se met les activistes dans la poche en pratiquant la parité femmes-hommes portée par la ministre Marlène Schiappa au profit de ses consoeurs, avec un salaire exorbitant tutoyant celui d’un footballeur mâle (son fixe seul s’élève à 322.000 euros brut par an, le salaire médian d’un footballeur étant de 35.000 euros mensuel).

On avez noté que désormais les hommes étaient à la cuisine vantant les produits d’entretien dans les pubs, et désormais, Mme Ernotte et le CSA (présidé par Roch-Olivier Maistre, choix de Macron en 2019: lien LesEchos) exigent que les séries policières mettent en vedettes des femmes capitaines de gendarmerie qui se font servir le café par leurs collaborateurs (telle Sabrina Ouazani, par un « mâle blanc » subalterne, dans la série ‘Prière d’enquêter’ réalisée par Laurence Katrian, pour France 3).

Non seulement, les films co-produits par le service « public » doivent respecter les quotas d’homosexuels en tout genre imposés par la direction totalitaire (une récurrence frappante sur France 2, notamment sur le plateau de «Ça commence aujourdhui» présenté par Faustine Bollaert (victime de viol dans un VTC, ou transexué, trans-identaire et gender fluid), mais on observe par ailleurs que la France se métisse à la vitesse grand V à la télévision les pubs présentent des couples mixtes et les créations artistiques (parfois majoritairement) des personnages de couleur (parfois plusieurs nuances de blanc plus ou moins profond, jusqu’au noir, via le jaune et le gris), comme si le type caucasien avait disparu de l’hexagone: un forcing que s’est développé aux Etats-Unis où la population dominante qui semble être noire représente en vérité près de 13%, les Latinos 18% et les Blancs quelque 60%.

Il faudrait aussi évoquer l’orientation partisane, sexualisée et racisée, des manuels scolaires…

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