« RIP Samuel, mort en saignant » : le selfie indigne d’Assa Traoré

Les élus et la presse n’ont pas la faculté d’indignation des réseaux sociaux

Assa Traoré et Benjamin Belaïdi, place de la République ce dimanche à Paris.
Assa Traoré, Mams Yaffa (élu Les Verts de Paris) et Benjamin Belaïdi, place de la République, ce dimanche à Paris.

Assa Traoré, accompagnée d’un militant de Compiègne, Benjamin Belaïdi, s’est affichée avec une pancarte provocante, vivement critiquée sur les réseaux sociaux, mais passée sous silence par la presse rampante. La photo prise lors de l’hommage au professeur assassiné par un terroriste islamiste aurait été glissée sous le tapis sans les internautes: la presse n’informe plus; elle relaie le pouvoir et commente ses eléments de langage. Ainsi Jérémy Brossard n’a-t-il pas d’autre fonction sur BFM TV?

Bien que masqué, le visage et l’identité du professeur ont été diffhsé par cette presse, en revanche: c’est le privilège des victimes, tandis que les djihadistes « revenants » circulent sereinement dans notre entourage, incognito. Les internautes ne peuvent jouer le rôle auquel les media institutionnels ont renoncé: la République protège ses assassins. Pourtant, Macron promet des miracles:

Bref, la pancarte obscène arborée par des anti-racistes racialisés, des indigénistes anti-républicains fait le tour de Twitter, diffusée par des dizaines de milliers d’indignés dans toute la France. Le ‘Comité justice pour Adama Traoré’ n’est pas inquiété: le Parquet ne poursuit pas, mais l’exécutif annonce, martial, des « mesures fortes »…

La pancarte que porte Benjamin Belaïdi, l’éducateur sportif de Compiègne, Oise, est une insulte à la mémoire du professeur martyr de la laïcité républicaine depuis dimanche soir: une sorte de « blasphème » que laisse la macronie impunie: outre le Parquet, aucune association ou collectif pour se dresser contre les aggressions aux morts.

A l’origine de cette provocation d’indigénistes islamo-gauchistes, ci-dessous, poing levé, une photo, ci-dessus, faite le même jour par Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré et porte-parole du comité « Justice pour Adama ».

La militante pose aux côtés de Benjamin Belaïdi, « rencontré par hasard » ce jour-là, et diffuse la photo sur son compte twitter. Sur sa pancarte tachée d’un rouge sang est écrit : « RIP Samuel, mort en saignant ! ». 

La Dépêche du Midi précise qu’ « au cours de la manifestation, le trentenaire retrouve des membres du collectif Adama Traoré, qu’il a déjà soutenu à de nombreuses reprises. Après avoir répondu à une ou deux interviews, le militant fait une photo avec Assa Traoré, Mams Yaffa – adjoint au maire du XVIIIe arrondissement de Paris – et avec sa pancarte. »

Né à Nouakchott, Mauritanie, Mams (Muhammed Lamin) Yaffa (Les Verts) est chargé des sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques à la mairie socialiste d’arrondissement géré par Eric Lejoindre (soutenu par Myriam El Khomri): il est auto-entrepreneur (réalisateur de plusieurs plusieurs clips pour le duo malien Amadou et Mariam, mais aussi des films tels que « Au bled » ou « Les footballeurs contre le paludisme », mis en ligne par Esprit d’Ebène, association subventionnée sur la collecte fiscale).

Il est avant tout président de l’association Esprit d’Ebène, membre actif de nombreuses associations, telles que le Comité Miss Mali France, Soninké de France (ethnie d’Afrique de l’Ouest sahélienne établie principalement au Mali le long de la frontière mauritanienne) et bien d’autres, dont les actions sont d’agir sur les problématiques sociétales des quartiers suscitées par la France. Il est l’initiateur de la campagne « Stop Dépigmentation ». Omar Sy et Camelia Jordana en ont-ils une bonne à nous sortir sur ce sujet aussi ? De la féministe hirsute Pauline Harmange, rien n’à attendre: la féminité n’est pas son domaine…

Une pancarte « qui dérange » (sic, Midi Libre)

Plusieurs personnalités ont dénoncé cette mise en scène, à l’image d’Eric Naulleau qui dénonce « un jeu de mots ignoble ». 

Mais également des professeurs, depuis une autre planète:

Ou encore des policiers au bout du rouleau:

La défense victimisation du militant

Ce lundi 19 octobre, pour sa défense, Benjamin Belaïdi a trouvé une oreille complaisante auprès du journal Le Parisien : « Ce slogan n’est pas de mon imagination. Je l’ai repris après l’avoir vu sur de nombreuses pancartes d’enseignants ! Ces critiques instrumentalisent la photo. Lorsque des personnes non-racisées ont ce slogan, cela ne pose pas problème. »

Des internautes ont en effet publié d'autres pancartes avec un slogan similaire – mais en réaction – pour tenter dénoncer de couper court la justification à la polémique de la « fatwa » et Benjamin Belaïdi n’est pas à une falsification près, ni de la vérité, ni de la chronologie des faits. Du fait de la passivité du maire qui tolère qu’il soit et reste co-président du « Conseil de Développement pour Compiègne » ! En fait, ce « coordinateur de projets et réseaux » est un manipulateur sur réseaux sociaux, un cyber-agitateur politique.

Double-jeu – du type ‘taqîya – pratiqué par Cheb Johnny (qui se cache derrière un pseudo lié au « raï¨ (algérien), « Bisounours » instrumentalisant la stupidité hautaine de cette humaniste archaïque et qui se cache derrière un pseudo :

Voici maintenant l’autre face, nauséabonde, de l’artiste Cheb Johnny, de nature à, peut-être, éclairer cette dame et ses semblables, tel Gérard Leclerc, dont on sait, et il s’en flatte, qu’il appartient au club des modérés, de ceux qui misaient sur la Ligne Maginot:

Il relaie ce « témoignage » dont il dit qu’il est un ex-policier belge, sans précision qui permette d’authentifier ces accusations. Il faut sans doute aller chercher la « bonne parole » des fact-checkers professionnels, recevoir la sentence, « éclairée » par la pensée unique, du « Vrai ou Fake » sur France info, « Les Décodeurs » du journal Le Monde ou dans ‘CheckNews’ de Libération, pour avoir la vérité sur ce qui semble être une diffamation essentialiste du milieu anti-flic islamo-gauchiste qui anime notamment le Collectif Traoré, dont se repaissent les jeunes des quartiers dits « sensibles », mais en fait décérébrés par leur propagande et, au final, déshumanisés:

Cerise sur le gâteau: la prise de conscience de l’éditorialiste Patrick Cohen, rayant d’un trait de plume, une vie de militantisme imprégnée de culture totalitaire au côté de France Inter:

Patrick n’étant ni indépendant, ni fiable, Cohen évite la repentance pour lui-même: il ne reconnaît pas pour autant ses années d’endoctrinement gauchiste de la population sur le service public.

En démocratie, les abus sexuels sont poursuivis, les abus idéologiques, impunis.